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Pnigomantis medioconstricta                 

                     

 

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(Florès, en Indonésie) Découverte par Westwood en 1838.

 

Connue aussi sous le nom de «Indonesian double shield mantis», Pnigomantis medioconstricta est une espèce endémique de l'île de Florès «Pulau Flores» qui se situe dans l'archipel des petites îles de la Sonde au nord-ouest de l'Australie. C'est une île intéressante qui a une forte activité sismique et dont plusieurs volcans sont encore actifs de nos jours. Cette espèce a la particularité d'être la seule de son genre «Pnigomantis». Il semblerait que ce soit aussi la seule espèce de mantes vivant sur cette île. Étant peu commode, les Pnigomantis ont sûrement colonisé l'île et chassé les rivaux. C'est une mante relativement imposante, elle est un peu plus petite que les Hierodula ou Rhombodera mais la morphologie est globalement la même. Ce qu'il y a d'étonnant chez cette espèce c'est la couleur jaune des mandibules que l'on a observé chez tous nos spécimens. Et bien sûr le prothorax qui présente une forme peu courante, une sorte de huit allongé qui ressemble à deux petits boucliers ; d'où le surnom de «Double shield mantis».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'agressivité de cette mante est surprenante, tous le long de la croissance. Les mâles qui ont pourtant pour habitude d'être plus craintif, le sont bien moins chez cette espèce. Les positions d'intimidation sont courantes après la mue imaginale mais le déploiement des ailes n'est que partiel (par opposition à une Pseudocreobotra par exemple). Les mâles volent très bien alors que les femelles se contentent de planer. Il est difficile à dire si c'est une espèce diurne ou nocturne, on peut les voir en activité de jour comme de nuit. Elle vit plutôt dans un environnement brunâtre afin de se fondre dans le décor. La face intérieure du coxa d'une Pnigomantis est dégradé du violet au bleu, le fémur est jaune/orange et le tibia est rouge. La face extérieure des ravisseuses ainsi que le reste de l'exosquelette est brun/gris avec des tâches plus ou moins claire ou foncée.

 

Entre les mues L4 à Sub-adulte, une grande variété de couleurs est possible. Nous avons eu des phases beiges, vertes, rouges «terre-cuite». Les yeux composés sont violets la nuit et gris clair le jour. Une fois adulte les couleurs laisse place au gris commun de l'espèce. Petite anecdote : nous avons eu un spécimen vert très jolie (femelle), on espérait que la belle couleur persiste après la mue imaginale. Le vert est resté 2-3 jours après la mue imaginale et ensuite du jour au lendemain, la mante est devenue grise comme les autres !

 

Dimorphisme sexuel :

 

Pour l'identification, il ne faut pas se fier aux antennes avec cette espèce. Les antennes sont quasiment identiques. La femelle est comme d'habitude plus robuste. Les ailes antérieures du mâle semble vernis (brillantes) alors que celle de la femelle sont ternes.

 

Segments visibles :

  • femelle : 6 sternites

  • mâle : 8 sternites

 

Taille :

  • femelle : 8-9 cm

  • mâle :7-8 cm

 

Reproduction :

 

  • maturité sexuelle : 15-20 jours après mue imaginale

  • première ponte après accouplement : 15-25 jours après accouplement

  • fréquence de ponte : environ 30 jours

 

Durée de vie une fois adulte :

  • mâle : 3-4 mois

  • femelle : 5-6 mois

 

La plus vielle femelle a fait 175 jours (5.6 mois) de vie adulte et pondu 5 oothèques.

 

Taxonomie :

 

Embranchement : Arthropoda

Classe : Insecta

Ordre : Mantodea

Famille : Mantidae

Genre : Pnigomantis

Espèce : medioconstricta

 

Conditions de maintien :
 
  • Hygrométrie : pulvériser de l'eau une fois par jour sur la mante.
  • Température : température ambiante, possibilité de monté jusqu'à 25°C. Pas en dessous de 20°C la nuit.
  • Taille du terrarium : 30x30x40 (femelle adulte) 25x25x30 (mâle adulte) 
  • Substrat : humus de coco, mousses etc.
  • Luminosité : très bonne la journée, le mieux est de combiner soleil et bande led.
  • Dans le terrarium : plantes, branchages en tout genre.
  • Nourriture : grillons, blattes, criquets, mouches (de temps en temps), drosophiles/micro-grillons pour les juvéniles.
 

Sources :

 

Observations Jeunescientifiques : www.jeunescientifiques.com

Catalogue of life : http://www.catalogueoflife.org/

 
 
2015 © Dimitri Känel

 

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