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Centrobolus sp. "Mozambique"
 
    Réflexions & observations 

                                                                                           

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Observations 

 

Le genre Centrobolus (Cook, 1897) est très répandu en captivité, sûrement trop souvent identifié à tort comme appartenant à l'espèce splendidus (Attems 1928). Plusieurs éleveurs la nomment également Centrobolus sp. « Mozambique » ou encore Centrobolus ruber vulpinus (Attems 1928), ces identifications sont souvent tendancieuses et sans sources vérifiables. Cependant, il est certain que le genre Centrobolus provient majoritairement de la côte du sud-est de l'Afrique et que de nombreuses espèces différentes ont été importées du Mozambique, d'Ostkap, du KwaZulu-Natal et de la République d'Afrique du Sud. Il faudrait garder à l'idée que c'est un genre méconnu qui cache certainement de nombreuses espèces et sous-espèces. On peut malheureusement évoquer sans risques la possibilité que des hybrides circulent déjà dans les élevages. L'espèce que nous avons maintenu n'a pas été identifiée correctement pour le moment mais provient du Mozambique. Les importations devraient être limitées et toutes accompagnées d'un suivi scientifique et d'une identification rigoureuse, sans quoi elle perdent tout leur sens.

 

Les Centrobolus sont robustes et aiment prendre de la hauteur. Nos spécimens adultes et sub-adultes figurent parmi les espèces les plus régulièrement observées hors du terreau. Je pense que la vivacité des couleurs de ce myriapode diplopode l'a mené à prendre une certaine assurance vis à vis du monde extérieur, à tel point qu'il m'est possible d'affirmer que les spécimens adultes perdent leur caractère lucifuge. Lors de la croissance et particulièrement durant les premiers stades, ces diplopodes restent exclusivement dans le sol et fuient clairement la lumière, les fruits et les légumes sont mangés du dessous. Creuser est le seul moyen de trouver des jeunes spécimens. Dès que les couleurs commencent à prendre une certaine intensité, à partir des quatre derniers stades, les spécimens passent de plus en plus de temps à la surface des bacs, pour chercher leurs aliments favoris, se reproduire etc.

 

En deux ans d'observations sur deux souches différentes, aucune utilisation des glandes défensives n'a été remarquée. Les glandes sont du deuxième types sur le modèle d'Eisner & al. (1978). Il est possible que l'efficacité des couleurs de l'exosquelette ait permis aux glandes de s'atrophier avec le temps. Dans tous les cas, les pores latéraux sont bien visibles.

Comme cette espèce apprécie la vie en surface, il convient de lui aménager son espace en conséquence avec des branches et divers supports pour la grimpe. Nous avons remarqué que l'espèce aimait passer du temps en hauteur à la recherche de lichens qui sont très appréciés. 

 

Statistiques 

 

  • Taille adulte : 5-6 [cm]
  • Diamètre tégumentaire : 6-7 [mm]
  • Masse moyenne des spécimens adultes : 1.87 [g] 
 
 

Fiche provisoire : plus d'informations à venir à propos du cycle, de la reproduction et des identifications. Vos observations et votre avis seront très appréciés. macroscientifique@gmail.com (22.01.2018)

 

La marche à suivre pour le substrat (ici) et l'Approche de diplopodes (ici) font partie intégrante de cette fiche.
 

Sources  

 

 
2016 © Dimitri Känel

 

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Sources
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